Le Repas des Fauves

Ils ont une nuit pour choisir lesquels d'entre eux partiront comme otages.
À Paris en 1942, sept convives, s'étant plus ou moins bien accommodés à l'Occupation allemande, se retrouvent chez l'un d'eux pour fêter l'anniversaire de leur hôte.

La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, lorsqu'au pied de leur immeuble sont abattus deux officiers allemands. En représailles, la Gestapo investit l'immeuble et décide de prendre deux otages par appartement.

Mais le Commandant Kaubach, qui dirige l'opération, reconnaît en la personne du propriétaire de l'appartement, M. Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Il décide de les laisser finir leur dîner et de ne passer prendre ses otages qu'au dessert. Mieux... il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux otages qui l'accompagneront...

À travers "Le repas des Fauves", écrit en 1960, Vahé Katcha nous interpelle : Qu'aurions-nous fait à leur place ? Et que ferions-nous, si d'aventure, tout cela recommençait ? Telle est la question presque banale, simple mais pourtant complexe qui assaille le spectateur, le confrontant ainsi à ses faiblesses, et le mettant en garde contre toute tentative de jugement.

Un pur moment, le jeu des acteurs et actrices est formidable, on rit, on pleure, on est en apnée bref on est happé par cette histoire qui interroge l’âme humaine. La scénographie est parfaite, les images animées sont poétiquement fortes et touchent pile où elles doivent. Vraiment bravo !

Une pièce haletante, pleine de suspense et de tension, une troupe si convaincante, de l’humour grinçant, des dialogues percutants et ciselés ! Bref du théâtre qui captive et nous emporte. Je ne peux que conseiller ce repas des fauves (comme spectateur, pas comme convive)

L’Oeil d’Olivier « ...Jouant sur les lachetés, les élans de tendresse, de colère, de panique, sans jamais tomber dans la caricature, ils sont tous, sans exception, parfaits. On sort du spectacle toujours autant bouleversé et ravi. »

Foud’Art « ...Les acteurs dans leur interprétation, oscillent habilement entre tragédie et humour, offrant une performance inoubliable. »

Télérama « Très bien »