Ode à la nature : Rythmes et Couleurs
Du 14 mars au 6 juin 2025, le musée de Gajac met à l’honneur un artiste contemporain villeneuvois, le peintre et sculpteur Jean-Charles Viguié. À travers l’exposition d’une cinquantaine de ses œuvres, l’artiste invite le public à une ode à la nature et au monde vivant dont nous faisons partie.Le rapport à la Nature est une nécessité absolue pour Jean-Charles Viguié qui y puise ses forces. Le peintre-sculpteur demeure fortement animé par la chose vue. Les lieux, les espaces, les fragments de paysage végétal ou minéral, ces petits moments de vies entrevus, observés, réapparaissent un jour ou l’autre recomposés avec une incroyable vivacité dans ses toiles comme dans ses sculptures ou dans certaines créatures singulières « Les Membracides ».L’artiste invite le spectateur à pénétrer son monde intérieur là où le ciel et la mer ne font plus qu’un, où les oiseaux en cohorte s’agitent avec fracas, où les poissons se cachent dans les fonds sous-marins et où les roches des falaises se déchirent parfois violemment. Une nature en perpétuelle métamorphose habite l’œuvre de Jean-Charles Viguié.Rythme, couleurs, lumièreJean-Charles Viguié s’est créé de toutes pièces un univers complexe où son travail s’épanouit allant d’une figuration suggérée à une expression plus abstraite, basée sur un vocabulaire de signes. Son geste de peintre est alerte. Sa touche se développe avec aisance sur la toile et sa main donne naissance et densité à la matière terre.Avant de créer toile ou sculpture, l’artiste dessine beaucoup. Il accumule les notes plus ou moins poussées, sur des carnets de tous formats qu’il a toujours auprès de lui dans son atelier ou dans ses poches.Sa peinture est bien posée mais elle n’est ni léchée, ni figée. Jean-Charles Viguié, qui affectionne le jazz, insuffle toujours un rythme dans ses toiles. L’artiste ose des associations inattendues de tonalités qui captent le spectateur ou parfois le déroutent.Pour cet admirateur de Bonnard et Matisse, le passage à la couleur obéit essentiellement aux questions de lumière. Jean Bazaine, grand représentant de l’Art Abstrait, a écrit que certaines toiles « chantent ». Les tableaux, les pastels de Jean-Charles Viguié s’inscrivent dans cette affirmation tant les couleurs savamment agencées et imbriquées semblent donner naissance à une mélodie.En volume, une nature palpitante et puissanteLa sculpture de Jean-Charles Viguié est une suite logique de sa peinture. Les choses sont allégées, décantées, repensées au fil des décennies. Ces créations sculptées fonctionnent par superpositions et assemblages. Avec leurs surfaces douces, mais légèrement rugueuses, qui happent furtivement la lumière, avec leurs couleurs minutieusement placées, avec leurs poussées exubérantes, elles s’imposent par leur présence. Plus encore qu’en sa peinture, Jean-Charles Viguié fait ici œuvre de chercheur, d’inventeur. Il ose aller vers l’inconnu. Son œuvre est généreux, il sait agir sans dogme, s’annoncer sans théorie.L’artiste est présent dans différents musées : musée de la Céramique de Sèvres, musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun, musée de la Céramique de Valence en Espagne. Le musée de Gajac, quant à lui, conserve deux dessins couleurs, une sculpture et une toile datée de 1991, Au-dessous du volcan.En 2005, après 31 ans d’enseignement à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Jean-Charles Viguié revient dans sa ville natale et y installe son atelier dans l’ancienne maison de l’éclusier. Ainsi en bordure du Lot, il jouit d’une inépuisable source d’inspiration et c’est donc tout un monde d’eau, de plantes, d’arbres qui sourdent de ses toiles, pastels, encres ou de ses sculptures. L’artiste célèbre une nature palpitante et puissante. Dans cette vision dynamique de notre environnement, il inclut les pierres et le temps long. Il magnifie aussi bien la végétation luxuriante des Antilles ou de la Méditerranée que les modestes arbres ou les nénuphars de son jardin.Le travail de Jean-Charles Viguié démontre une exceptionnelle cohérence et une liberté toujours accrue au fil de son parcours.
Et les 7 nains
Être belle, c’est bien, mais être la plus belle, c’est dangereux. Pour ne pas risquer sa vie, Blanche-Neige va devoir se cacher dans la forêt où elle trouvera des alliés de taille… enfin, de petite taille.Après 3 petits cochons, le Théâtre Magnétic s’y met à deux pour démonter un autre conte, toujours en théâtre d’objets, toujours décalé.Un spectacle ni vraiment court ni vraiment long mais bourré de technologies HYPER modernes.
Ma Part d'Ombre
Vice-champion du monde de hip-hop, Sofiane Chalal nous confie en dansant son rapport au corps. Un véritable combat contre les préjugés !Sur scène, un corps hors norme défie les codes de la danse et les lois de la physique.Danseur et chorégraphe, Sofiane Chalal l’assume sans ambages : « On me rencontre deux fois, comme si mon corps prenait toute la place, même la mienne. » Ce rapport presque schizophrénique est le sujet de Ma part d’ombre, son premier spectacle en tant que chorégraphe et premier solo.Presque un rite initiatique, où il est question de sujets très personnels, donc universels : le corps comme allié et ennemi, et le paradoxe, parfois stimulant, parfois douloureux, entre ce que nous percevons de nous-mêmes et ce que voient les autres. Sofiane Chalal les aborde avec beaucoup de singularité et sa gestuelle unique qui croise l’énergie du hip hop et la fragilité du mime.Sofiane Chalal est un danseur d'exception : à douze ans il se produit en première partie de Franck II Louise à La Villette, il est champion du monde au Red Bull Dance Your Style 2018, les compagnies et les crews se l'arrachent. Fluide et précis, sensuel, ultra coordonné et pouvant se désarticuler totalement, c'est un virtuose de premier plan. Mais c'est aussi un artiste hors-norme.Son corps atypique défie et surpasse les codes chorégraphiques et les lois de la pesanteur. Dit autrement : il est gros. Quand il entre sur le plateau, on commence par se moquer de lui. Cette dualité entre sa vie sur scène et son allure en ville est le sujet de "Ma part d'ombre". Une histoire intime qu'il nous raconte avec humour et sensibilité. Mélangeant le geste dansé à la parole, il tord le cou aux idées reçues.Car, en définitive, son physique reste la pièce maîtresse de son parcours.
Michel Jonasz
Michel Jonasz partage la scène avec le pianiste Jean-Yves D'Angelo pour un concert piano-voix...Une saison 4 en PIANO/VOIX ! Après le succès de plus de 300 concerts en piano-voix, le chanteur et son génial pianiste ont décidé de reprendre la route avec un nouveau tour de chant.Au programme des pépites rarement jouées, piochées dans le foisonnant catalogue de Michel Jonasz et, bien évidemment, les chansons incontournables qu'on écoute avec toujours autant de bonheur."Rien que nous deux et quelques anciennes chansons. Certaines sont connues d'autres moins. J'avais envie de donner leur chance à des débutantes, des chansons très rarement chantées en public. Un mélange de musique et d'humour. J'en avais envie depuis si longtemps..." - Michel JonaszMichel Jonasz m'a enchanté. J'ai pu redécouvrir et apprécié la qualité de ses textes et de son interprétation. Une proximité et une connivence avec le public qui donne l'impression d'avoir passé une soirée avec lui en toute complicité. Ça chantait dans la salle et sur scène.
Concert des élèves de l'Ecole des Arts
Les élèves de l’Ecole des Arts présentent leur année musicale sous divers ensemble : orchestre, chorale, …Une belle occasion de découvrir nos jeunes talents !
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