Identités urbaines

Identités urbaines
Beyrouth, Naples, La Plata, Paris...

Christian Gastaldi, artiste sétois épris de liberté, se définit comme un peintre « bien que n’utilisant pas de peinture », et comme un poète « bien que détruisant les mots pour ne retenir que les fragments ».

Son matériau favori recouvre les murs des villes qu’il traverse tout au long de ces voyages : les affiches et les papiers abimés qu’il récupère, décolle, arrache, superpose, colle et déchire à nouveau.
Il cherche à capter l’identité propre de chaque ville à travers les évènements sociaux et politiques que ces matériaux illustrent.

Le papier se plie, se froisse, se fripe, ondule, morcelle les mots en des touches de jaune, de rouge, de bleu ou encore de rose comme des pigments de couleur.
Et la déchirure, convoque en nous l’imaginaire, évoque le bruit qui la précède, suggère des mots sans début ni fin aux sonorités qui nous seront tout à la fois familières et étrangères, nous laissant en suspens et nous invitant au voyage.